Le huitième bit doit survivre à l'entrée du noyau, assurez-vous-en donc avec :
stty cs8 -istrip -parenb
Ensuite, il convient de s'assurer que l'application est apte à supporter les caractères 8 bits : par exemple, ispell n'est pas compilé pour des caractères 8 bits par défaut : il faut le recompiler sans l'option :
-NO8BIT
Charger une police de caractères adaptées :
setfont /usr/lib/kbd/consolefonts/xxx-NNN
De nous jours, une nouvelle norme latin0 (iso-8859-15) vient d'apparaître, destinée à remplacer l'ensemble des polices européennes par une seule.
Son but est voisin de l'unicode, mais elle à l'avantage d'être plus légère que celui-ci et d'être applicable tout de suite.
Elle apporte notamment des caractères qui manquaient beaucoup pour les français et les finlandais :
Cette nouvelle norme, iso-8859-15 latin9 aussi connue sous le nom générique latin0, reste cependant encore très peu répendue par rapport à la norme actuelle iso-8859-1 latin1.
Pour l'utiliser, vous devez télécharger les fichiers correspondants sur par ftp.
Tapez donc :
ftp ftp.linux.france.com
cd pub/
cd french
get latin0.tgz
exit
Vous trouverez dans l'archive latin0.tgz :
/usr/lib/kbd/consolefonts/
, que
l'on peut essayer avec setfont/usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc/
,
que l'on peut utiliser en tapant sous root :
cd /usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc/
mkfontdir
xset +fp /usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc/
Puis en choissant dans xfontsel les polices d'«encdng» (encodage) 15 à
utiliser avec ses diverses applications.
En attendant, Éric Dubreuil (ericdub à club-internet.fr) nous conseille
la police lat1u-16.psf
, permettant d'avoir tous les caractères
accentuées sans pour autant enlaidir mc
, un gestionnaire de fichier
très populaire mais très sensible à la police
utilisée !
Une alternative est l'unicode, mais les programmes l'utilisant sont encore trop peu nombreux pour qu'elle soit valable.
Citons quand même yuedit et le projet «9» (9term, 9wm...) qui utilisent l'unicode sous X, avec plus ou moins de succès.
En revanche, sous linux-console, tout programme peut utiliser l'unicode.
Mais, hélas!, aussi grande que soit la mémoire des cartes vidéos actuelles, elle ne peut charger l'intégralité des caractères d'une police unicode.
Il existe donc des «jeux de caractères» limités mais bien utiles pour les langues baltiques, asiatiques, est-africaines...
Essayez par exemple ce fichier unicode-lance
pour passer en mode unicode:
#!/bin/sh
echo -e '\033%8'
kbd_mode -u
loadkeys french-unicode.map
setfont lat1u-16.psf -m null
et ce fichier latin-retourne
pour revenir en mode latin normal:
#!/bin/sh
echo -e '\033%@'
kbd_mode -a
loadkeys french.map
setfont lat1u-16.psf -m null
Linux en 'version française' existe... mais ne semble pas facile à obtenir.
La librairie locale(7) utilisée par la librairie C se sert de variables d'environnement pour définir les préférences linguistiques et nationales
Les valeurs utilisables pour le français sont:
Par exemple, si la monnaie vous importe peu, vous pouvez indiquer
export LANG=fr
Les données correspondantes aux préférences se trouvent
généralement dans /usr/share/locale
. S'ils manquent, vous pouvez
récuperer leur source sur ftp://dkuug.dk/i18n/WG15-collection
Pour se faire SON
linux en français il faut en pratique disposer des
sources de la libc et d'un minimum de compétences (langage C).
Voici donc, pour la bonne bouche, quelques renseignements collectés...
Laurent Chemla nous pilote : « Si j'ai suivi, il y a deux trucs qui font la meme chose, d'ou embrouille, les locales et un truc appelé nls.
Les locales, sous Linux, ça va par défaut dans /usr/lib/locale, et ça contient de quoi préciser entre autres le format des nombres (LC_NUMERIC), les retours des fonctions ctype (isalpha etc) (LC_CTYPE), le format des sommes d'argent (LC_MONETARY), le format des dates (LC_TIME) et encore d'autres détails. Sur certains Unix, il y a aussi LC_MESSAGES, qui contient les messages de l'OS dans la langue choisie par la variable d'environnement LC_MESSAGES. Pas sous Linux. Sous Linux, c'est nls qui fait ça, et de fait, nls gêre un fichier qui est dans /etc/locale/. (NDG : De nos jours, ils se trouvent plutôt dans /usr/lib/locale) D'où l'embrouille. Ils auraient mis ça dans /usr/lib/nls, comme tout le monde, ça aurait evite la confusion. Mais bon.
Donc, si l'on veut se tenir à jour d'nls, il suffit d'aller dans les sources de libc/nls, faire 'make french' et copier libc.dat dans /etc/locale/C/libc.dat et toc, tous les messages sont en francais. Y compris ceux des programmes qui n'utilisent pas setlocale(): c'est perror() qui fait le boulot (du moins je suppose).
Si l'on veut en plus que les programmes qui utilisent setlocale() utilisent nos règles françaises, là il faut aller dans les sources de libc/locale et dans chacun des sous-répertoires jeter un oeil sur le fichier exemple, le modifier pour le français (c'est des tout petits fichiers), et faire 'make', avant de copier le résultat dans /usr/lib/local/fr/ et de faire un 'export LC_ALL=fr'. »
Autre astuce pour ménager les vieux logiciels :
cd /usr/lib
ln -s /usr/share/locale
Nat Makarévitch rapelle à juste titre que site FTP du LIP6 offre de nombreux documents et fichiers utiles, en particulier :
Pour en apprendre davantage lire la page de manuel de «locale» (bibliothèque de pages de manuel 5 ou 7).
Ces variables doivent être exportées à chaque login :
mettez les donc dans .bashrc
et .bash_profile
, .tcshrc
ou
/etc/profile :
# pour tcsh, utiliser setenv au lieu de export, par exemple «setenv LANG fr»
# Les locales
LC_CTYPE=ISO-8859-1
LANGUAGE=fr
LC_MESSAGES=fr
LC_ALL=fr
LANG=fr
LESSCHARSET=latin1
export LC_CTYPE LANGUAGE LC_MESSAGES LC_ALL LANG LESSCHARSET
# Les raccourcis : sans ll ou d, impossible de voir les fichiers comprenant des
# caractères 8 bits ...
alias q="cd .."
alias ll="ls --color=auto -a -N -l"
alias d="ls --color=auto -a -N"
alias indent="indent -kr"
alias netscape="export LC_ALL=en_EN ; netscape $* ; LC_ALL=fr_FR"
# Au cas où del/backspace ne fonctionne pas, essayez l'un des deux :
#stty erase ^?
#stty erase ^H
N'oubliez pas : tous les fichiers ici cités dont le nom commence par «.» doivent se trouver dans votre répertoire maison !
Readline est une librairie de saisie de caractères avec historique et completion ; elle est utilisée par de nombreux programmes (bash, ncftp, gnuplot...).
Par défaut, le 8 ème bit sert à coder la touche Meta.
Elle est utilisée pour coder certaines commandes mais la touche Escape (ou Echap) peut la remplacer.
Si vous souhaitez voir et saisir des accents avec les applications
compliées avec readline, comme bash pour les versions supérieures à 1.13,
ajoutez ceci dans votre fichier $INPUTRC (par défaut ~/.inputrc
) :
# Permettre de rentrer & recevoir des caractères accentués
set meta-flag on
set convert-meta off
set input-meta on
set output-meta on
# Pas de bip audible mais visible
# set bell-style visible
# Pour faire marcher Home, End, Delete, Esc + Delete & Esc + Backspace
"\e[1~":beginning-of-line
"\e[3~":delete-char
"\e[4~":end-of-line
"\e\C-h": backward-kill-word
"\e\e[3~": kill-word
Celà vous permettra d'effacer des caractères vers l'avant avec Delete et vers l'arrière avec Backspace, ceci n'étant pas prévu sur les tables de clavier par défaut «mimant» le comportement d'un clavier de console VT100 .
Les deux dernières options vous permettront d'utiliser Home et End pour aller au début et à la fin de la ligne en cours d'édition.
Pour pouvoir employer une touche il suffit d'obtenir son code et l'associer à une fonction grâce à ce fichier ; pour obtenir le code d'une touche invoquer cat puis appuyer sur la touche : son code apparaît.
Le code physique :
^[
correspond à la séquence d'échappement.
Par exemple, si le code de «Home» est ^[[7 il suffit d'ajouter une ligne
"\e[7~": beginning-of-line
au .inputrc
.
Plus de documentation est disponible sur la page de manuel de bash, section
READLINE
.
On peut aussi, grâce à la variable d'environnement INPUTRC
, utiliser un
fichier commun à tous les utilisateurs.
Enfin, je vous recommande d'utiliser ce fichier .bashrc
(à placer
dans votre répertoire maison) :
# ~/.bashrc : executé par bash(1) pour les shells lancés après le login.
# Le path
PATH="/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/X11R6/bin:/usr/local/bin"
# Le prompt
PS1="(\u@\h:\W)$ "
# L'utilisateur
ENV=$HOME/.bashrc
USERNAME="votre nom"
# Les locales
_CTYPE=ISO-8859-1
LANGUAGE=fr
LC_MESSAGES=fr
LC_ALL=fr
LANG=fr
LESSCHARSET=latin1
export LC_CTYPE LANGUAGE LC_MESSAGES LC_ALL LANG LESSCHARSET
# Les raccourcis
alias q="cd .."
alias ll="ls --color=auto -a -N -l"
alias d="ls --color=auto -a -N"
alias indent="indent -kr"
alias elm-box="elm -f ~/Mail/Inbox"
alias ftp=ncftp
alias tin=rtin
alias netscape="export LC_ALL=en_EN ; netscape $* ; LC_ALL=fr_FR"
# Au cas où del/backspace ne fonctionne pas, essayez l'un des deux :
#stty erase
#stty erase ^H
# Refuser le talk & le write
#mesg n
# Permettre les coredumps
#ulimit -c nombre_max_de_Ko
#Fixer le masque de creation de fichiers
#umask 022
Le fichier .bash_profile executé par bash(1) lors les logins, y est strictement identique mais peut, si vous le voulez, présenter des différences pour afficher par exemple une citation en laçant le programme «fortune».
Celui-ci se contente d'un stty pass8
.
Pour tcsh, placer, dans le fichier /etc/csh.login
(ou dans les
fichiers .tcshrc
des utilisateurs concernés) les variables
indiquées plus haut en remplaçant export par setenv:
setenv LC_CTYPE=ISO-8859-1
setenv LANGUAGE=fr
setenv LC_MESSAGES=fr
setenv LC_ALL=fr
setenv LANG=fr
setenv LESSCHARSET=latin1
Remplacer 'iso_8859_1' par 'iso-8859-1' si cela ne fonctionne pas, voire french.iso88591.fr_FR (ou fr_BR, fr_CA, fr_CH, fr_LU ...)
À propos de LANG, Pablo Saratxaga signale qu'il vaut mieux éviter fr_FR : «Par ailleurs je conseille un simple "fr" plutôt que fr_FR etc. Certains programmes n'aiment pas trop (ils ne passent pas vraiment par la resolution de locales mais lisent LANG directemment...)»
Si nls est installé, les routines correspondantes sont utilisées, sinon tcsh agit en iso_8859_1, quelle que soit les valeurs données à LANG et LC_CTYPE : cf. la section NATIVE LANGUAGE SYSTEM de tcsh(1).
Selon le Danish-HOWTO, utiliser :
(guylhem@barberouge:tcsh)# setenv LC_CTYPE ISO-8859-1
(guylhem@barberouge:tcsh)# stty pass8
Rien n'est plus facile que de laisser à Linux le soin de passer de l'heure d'été à l'heure d'hiver et réciproquement...
a) D'abord, quelle heure est-il :-) ?
Après avoir regardé sur la pendule la plus proche de vous, tapez :
clock
puis
date
La première heure est celle du bios, la seconde celle calculée
par Linux à partir de /etc/zoneconfig
.
Pour peu que vous ayez installé timezone, votre machine peut jongler aisément entre les différents fuseaux horaires... ce que les DOS ou Windows ne permettent pas !
b) L'heure du choix !
De là, deux possibilitées : soit vous décidez de laisser l'heure système à l'heure locale (peu pratique, excepté si vous hébergez aussi sur votre disque dur ces systèmes d'exploitation peu évolué, ne sachant même pas exploiter les fuseaux horaires), soit vous passez à l'heure de Greenwich, Linux se chargeant de l'adapter à votre fuseau horaire.
Dans ce cas, les grands voyages à l'étranger avec un portable tout neuf équipé de Linux se feront en toute simplicité : le dernier pargraphe vous expliquera comment changer de fuseau horaire facilement...
c) Le réglage
Pour procéder, regardez d'abord si l'heure système retournée par clock est l'heure locale ou l'heure de Greenwich (vous avez bien regardé une pendule comme je vous le conseille plus haut, n'est-ce pas ?).
Si clock vous retourne l'heure locale, il va falloir jongler un peu avec les fuseaux horaires, sinon passez directement à l'étape «réglage du fuseau».
Vous êtes normalement dans une zone horaire MET (Medium European Time, soit GMT+1).
La zone «MET DST» correspond elle à l'heure d'été active (GMT + 2).
Selon les décisions futures de la cour européenne, l'heure d'été (daylight savings) risque d'être abandonné... ce qui compliquera cette explication !
Vous êtes dans une zone horaire GMT-4 si vous habitez autour de Montréal .
Pour les autres provinces, consulter un dictionnaire !
Premièrement, effacez le fichier /etc/localtime ou /usr/lib/zoneinfo/localtime (l'emplacement varie selon les distributions ; si vous avez les deux fichiers, effacez /etc/localtime : l'autre fichier doit certainement être un lien vers /etc/localtime).
Dès lors, clock et date doivent vous retourner la même heure...
Si vous lisez ce document en été, le décalage de l'heure locale par rapport à l'heure de Greenwich est de deux heures, on va donc mettre temporairement le fuseau en GMT-2, soit vous lisez ce document en hiver et il convient de remplacer tous les «2» par des «1» dans les exemples suivants...
GMT-2 ?!!? Alors que le fuseau est GMT+2 ?
Ceci va vous retourner l'heure de Greenwich dont on a besoin pour régler le système : tapez :
ln -sf /usr/lib/zoneinfo/Etc/GMT-2 /etc/zoneconfig
clock
date
L'heure calculée correspond donc à l'heure de Greenwich, l'heure système à l'heure locale... soit l'inverse de ce que l'on veut.
Un simple :
clock -w
Va alors mettre l'heure du système en heure de Greenwich, utilisant pour celà l'heure locale inversée volontairement avec l'heure système.
d) Régler le fuseau horaire :
Tapez alors :
ln -sf /usr/lib/zoneinfo/Europe/Votre-ville /etc/zoneconfig
Et voilà ! Le système est à l'heure de Greenwich, la conversion vers le fuseau horaire local et l'heure d'été se faisant automatiquement.
Si vous habitez hors Europe, procédez de même en remplaçant les «-2» par «X», X représentant l'opposé de votre décalage horaire (par exemple -4 au Québec, donc X=+4...)
e) Modifier le fuseau horaire :
Si vous partez à l'étranger, il est alors simple de modifier l'heure locale de votre portable : par exemple si vous partez pour Moscou :
ln -sf /usr/lib/zoneinfo/Europe/Moscow /etc/zoneconfig
Très simple et très utile : plus besoin de se souvenir du décalage horaire (plus ou moins X heures) puisque Linux se charge désormais de tout !
Normalement, aucune modification n'est nécessaire à part l'utilisation de loadkyes (détaillée plus haut).
Ce fichier .vimrc
pourrait toutefois vous être utile si vous utilisez
vim
au lieu d'elvis
:
" Les guillemets anglais «"» signifient «mis en commentaire»
" Éviter un avertissement «version incorrecte» :
version 4.0
" Police à utiliser sous X11 :
"set guifont=-misc-fixed-medium-r-normal--14-130-75-75-c-70-iso8859-1
" Fixer la césure automatique de la ligne à N caractères :
set tw=79
" Indentation (pour les programmeurs) :
" set cindent
" Réglages souris :
"set mouse=a
" Ligne
set nowrapscan
" Montrer les correspondances :
set showmatch
" Montrer le mode
set showmode
" Indentation intelligente (pour les programmeurs) :
" set uc=0
" Faire fonctionner backspace :
set t_kD=^?
" Doit se trouver après
map ^H X
" Faire fonctionner delete :
map \e[3~ x
" Cacher la souris lorsqu'on tape :
set mousehide
" Faire voir les correspondances lors de recherches :
" set hlsearch
" Colorer à l'intérieur des commentaires en C :
let c_comment_strings=1
" Couleur pour xiterm, rxvt, nxterm, color-xterm :
if has("terminfo")
set t_Co=8
set t_Sf=\e[3%p1%dm
set t_Sb=\e[4%p1%dm
else
set t_Co=8
set t_Sf=\e[3%dm
set t_Sb=\e[4%dm
endif
" Coloration syntaxique :
if ett_Co > 1
syntax on
endif
" Autoriser l'édition de fichiers gzippés
augroup gzip
" Supprimer toutes les autocommandes
au!
autocmd BufReadPre,FileReadPre *.gz set bin
autocmd BufReadPost,FileReadPost *.gz '[,']!gunzip
autocmd BufReadPost,FileReadPost *.gz set nobin
autocmd BufReadPost,FileReadPost *.gz execute ":doautocmd BufReadPost " . expand("%:r")
autocmd BufWritePost,FileWritePost *.gz !mv <afile> <afile>:r
autocmd BufWritePost,FileWritePost *.gz !gzip <afile>:r
autocmd FileAppendPre *.gz !gunzip <afile>
autocmd FileAppendPre *.gz !mv <afile>:r <afile>
autocmd FileAppendPost *.gz !mv <afile> <afile>:r
autocmd FileAppendPost *.gz !gzip <afile>:r
augroup END
Voici un fichier de configuration de base pour employer les accents. XEmacs les accepte lui par défaut sans broncher :-)
;;
;; Fichier .emacs: initialisation d'emacs
;; Tiré du Guide du Rootard
;;
(display-time) ;; Pour avoir l'heure dans la barre d'état
(setq display-time-24hr-format t) ;; Format 24 heures
;; Nouveaux modes
(autoload 'c++-mode "cplus-md" "C++ Editing Mode" t)
(autoload 'perl-mode "perl-mode" "Perl Editing Mode" t)
(autoload 'c-mode "c-mode" "C Editing Mode" t)
; mieux vaudrait utiliser le "cc-mode"
(autoload 'jargon-mode "jargon" "Jargon Mode" t)
;; Auto-Mode Settings : positionne le mode selon l'extension
(setq auto-mode-alist
(append '(("\.c$" . c-mode) ;; utilise le mode C++ même pour C
("\.h$" . c-mode)
("\.C$" . c++-mode)
("\.H$" . c++-mode)
("\.cc$" . c++-mode)
("\.C$" . c++-mode)
("\.pl$" . perl-mode) ;; Perl
("/tmp/snd\.[0-9]*" . text-mode);; Text (pour le mail)
("[Rr][Ee][0-9]*" . text-mode)
("\.ada$" . ada-mode) ;; Ada
("\.spec$" . ada-mode)
("\.body$" . ada-mode)
("makefile$" . makefile-mode) ;; Makefile
("Makefile$" . makefile-mode)
("Imakefile$" . makefile-mode))
auto-mode-alist))
; Remapes varies a mettre ici
(global-set-key "\eg" 'goto-line) ;; ESC G = Aller à une ligne
(put 'eval-expression 'disabled nil)
;; Accents...
(standard-display-european 1)
(load-library "iso-syntax")
(set-input-mode (car (current-input-mode))
(nth 1 (current-input-mode))
0)
;; Sous X-Window, texte en couleurs (C/C++/Shell/Makefile,etc)
(cond (window-system
(setq hilit-mode-enable-list '(not text-mode)
hilit-background-mode 'light
hilit-inhibit-hooks nil
hilit-inhibit-rebinding nil)
(require 'hilit19)
))
(if (not (equal window-system ""))
(global-set-key "\C-?" 'delete-char))
))
Le Keyboard-HOWTO conseille quand à lui :
(standard-display-european t)
(set-input-mode nil nil 1)
(require 'iso-syntax)
(load-library "iso-insert.el")
(define-key global-map [?\C-.] 8859-1-map)
Nat Makarévitch suggère d'utiliser une version au moins égale à 19.27, modifier
le fichier global (commun à tous les utilisateurs)
/usr/lib/emacs/site-lisp/site-start.el
ou le ./emacs
de
chaque utilisateur concerné pour y ajouter :
(standard-display-european t)
(set-input-mode (car (current-input-mode))
(nth 1 (current-input-mode))
0)
(global-set-key [delete] 'delete-char)
(global-set-key [home] 'beginning-of-line)
(global-set-key [end] 'end-of-line)
(global-set-key [prior] 'scroll-down)
(global-set-key [next] 'scroll-up)
(global-set-key [C-right] 'forward-word)
(global-set-key [C-left] 'backward-word)
(global-set-key [C-prior] 'beginning-of-buffer)
(global-set-key [C-next] 'end-of-buffer)
(global-set-key "\033[A" 'previous-line)
(global-set-key "\033[B" 'next-line)
(global-set-key "\033[C" 'forward-char)
(global-set-key "\033[D" 'backward-char)
(global-set-key "\033[H" 'beginning-of-line)
(global-set-key "\033[Y" 'end-of-line)
(global-set-key "\033[1~" 'beginning-of-line)
(global-set-key "\033[2~" 'overwrite-mode)
;; le delete-char peut correspondre à \004 ou à \033[3~
(global-set-key "\033[3~" 'delete-char)
(global-set-key "\033[4~" 'end-of-line)
(global-set-key "\033[5~" 'scroll-down)
(global-set-key "\033[6~" 'scroll-up)
Pour les autres versions :
(standard-display-european 1)
(set-input-mode (car (current-input-mode))
(nth 1 (current-input-mode))
0)
Lire à ce propos le fichier emacs.info.
(load-library "iso-transl")
(standard-display-european t)
(standard-display-european 1)
(load-library "iso-transl")
Le mode ispell d'emacs a un certain nombre de dictionaires prédéfinis qui ne sont pas forcement ceux qui sont en place sur le système.
Si vous constatez des problèmes, vous devez redéfinir la liste ispell-dictionary-alist des dictionnaires.
Cette liste contient :
Par exemple, dans le fichier .emacs
:
(setq ispell-dictionary-alist
'((nil ; francais.aff
"[A-Za-zÀÂÇ-ËÎÏÔÙÛÜàâç-ëîïôùûü]" "[^A-Za-zÀÂÇ-ËÎÏÔÙÛÜàâç-ëîïôùûü]"
"[---']" nil ("-n") "~nroff")
("english" ; rosbif
"[A-Za-z]" "[^A-Za-z]" "[---']" nil ("-B") nil)
("american" ; yankee
"[A-Za-z]" "[^A-Za-z]" "[---']" nil nil nil)
("francais" ; français
"[A-Za-zÀÂÇ-ËÎÏÔÙÛÜàâç-ëîïôùûü]" "[^A-Za-zÀÂÇ-ËÎÏÔÙÛÜàâç-ëîïôùûü]"
"[---']" nil ("-n") "~nroff")
("francais-TeX" ; français
"[A-Za-zÀÂÇ-ËÎÏÔÙÛÜàâç-ëîïôùûü\\]" "[^A-Za-zÀÂÇ-ËÎÏÔÙÛÜàâç-ëîïôùûü\\]"
"[---'^`\"]" t nil "~tex")
("espanol" ; espa~nol.aff
"[A-Za-záéíóúüñÁÉÍÓÚÜÑ]" "[^A-Za-záéíóúüñÁÉÍÓÚÜÑ]"
"[---'^`\"]" t nil "~nroff")
("dansk" ; danois et norvégien
"[A-Za-zåÅøØæÆéÉèÈ]" "[^A-Za-zåÅøØæÆéÉèÈ]"
"[---'^`\"]" t nil "~nroff")
))
Le dictionnaire "francais-TeX" est un lien symbolique sur "francais" qui permet d'ajouter une entrée pour les accents à la TeX (ex: \'e).
Si vous utilisez X11, vous voudrez peut-être reconstruire les menus et
il vous faudra recharger une partie de lisp/loaddefs.el dans votre
.emacs
:
(setq ispell-menu-map nil)
(if ispell-menu-map-needed
(let ((dicts (reverse (cons (cons "default" nil) ispell-dictionary-alist)))
name)
;; Can put in defvar when external defines are removed.
(setq ispell-menu-map (make-sparse-keymap "Spell"))
(while dicts
(setq name (car (car dicts))
dicts (cdr dicts))
(if (stringp name)
(define-key ispell-menu-map (vector (intern name))
(cons (concat "Select " (capitalize name))
(list 'lambda () '(interactive)
(list 'ispell-change-dictionary name))))))))
(if ispell-menu-map-needed
(progn
;; Define commands in opposite order you want them to appear in menu.
(define-key ispell-menu-map [ispell-change-dictionary]
'("Change Dictionary" . ispell-change-dictionary))
(define-key ispell-menu-map [ispell-kill-ispell]
'("Kill Process" . ispell-kill-ispell))
(define-key ispell-menu-map [ispell-pdict-save]
'("Save Dictionary" . (lambda () (interactive) (ispell-pdict-save t))))
(define-key ispell-menu-map [ispell-complete-word]
'("Complete Word" . ispell-complete-word))
(define-key ispell-menu-map [ispell-complete-word-interior-frag]
'("Complete Word Frag" . ispell-complete-word-interior-frag))
(define-key ispell-menu-map [ispell-continue]
'("Continue Check" . ispell-continue))
(define-key ispell-menu-map [ispell-region]
'("Check Region" . ispell-region))
(define-key ispell-menu-map [ispell-word]
'("Check Word" . ispell-word))
(define-key ispell-menu-map [ispell-buffer]
'("Check Buffer" . ispell-buffer))
(define-key ispell-menu-map [ispell-message]
'("Check Message" . ispell-message))
(define-key ispell-menu-map [ispell-help]
'("Help" . (lambda () (interactive) (describe-function 'ispell-help))))
(put 'ispell-region 'menu-enable 'mark-active)))
(fset 'ispell-menu-map (symbol-value 'ispell-menu-map))
/etc/profile
ou les fichiers de démarrage du shell (comme
.bashrc
et .bash_profile
dans votre répertoire maison)
doivent contenir :
export LESSCHARSET=latin1
Comme fichier .lessrc
je vous recommande :
\e[B forw-line
\e[A back-line
\e[6~ forw-scroll
\e[5~ back-scroll
\e[1~ goto-line
\e[4~ goto-end
\e[C next-file
\e[D prev-file
\eOA back-line
\eOB forw-line
Pour rentrer un Esc (parfois nommé échap) taper «\e» ou, sous vi, mettez vous en mode insertion avec i puis tapez ctrl+v et enfin esc.
Ce fichier permet d'utiliser les touches «Home», «End,», «PagerUp» & «PageDown».
Pour s'en servir, taper :
lesskey -o .less .lessrc
N'oubliez pas de mettre le fichier .less dans votre répertoire maison : il permet d'employer les touches fléchées, Page_up, Page_down, Home et End.
Ne pas négliger la page de manuel de less car il peut être intéressant de changer la valeur de sa variable d'environnement de configuration ("LESS").
J'utilise : '-C -M -i -x2'
Utilisez les options :
-N --color=auto
ou, plus simplement, définissez dans les fichiers de démarrage de votre shell les alias suivants permettant de voir les fichiers dont le nom comprend des caractères 8 bits :
alias ll="ls --color=auto -N -l -a"
alias d="ls --color=auto -N"
Un simple d
remplacera le classique ls
, en y ajoutant la
couleur, alors que ll
vous offrira une liste complète de tous
les fichiers présents dans le répertoire, avec leurs attributs,
leurs tailles...
Pablo Saratxaga conseille d'utiliser --color=auto car «--color=yes fera avoir des codes escape ansi même lorsqu'on redirige vers un pipe un fichier où que le terminal ne supporte pas la couleur... ce n'est pas ce qu'on voudrait.»
Donnez l'option :
-8
si l'analyseur généré doit accepter les entrees 8-bits (bien sur qu'il doit le faire !).
Rajoutez ces trois lignes dans votre .elm/elmrc
:
charset = iso-8859-1
displaycharset = iso-8859-1
textencoding = 8bit
Assurez-vous :
1) qu'il a été corrigé et fasse un
setlocale(LC_CTYPE,"");
2) de définir
LC_CTYPE=ISO-8859-1
dans l'environment.
Utilisez l'option :
-8
Utiliser
ftp://sunsite.unc.edu:/pub/Linux/apps/editors/joe-2.8.tar.gz
ou
plus récent qui devraient fonctionner après édition du
fichier de configuration : placer l'option -asis dans /usr/lib/joerc
en première colonne.
Le plus simple consiste à employer GuTemberg, une distribution de LaTeX avec tous les défauts réglés pour des francophones par des francophones !
Mais si vous préférez une version standard
non modifiée, il suffit
d'ajouter au début de chaque fichier :
\documentstyle[isolatin]{article}
\documentclass[12pt,a4paper]{letter}
\usepackage{isolatin1}
\usepackage[french]{babel}
\usepackage{t1enc}
ou alors :
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
Au cas où votre distribution soit trop vieille pour l'inclure,
isolatin.sty
est disponible séparément sur :
ftp.vlsivie.tuwien.ac.at/pub/8bit
Pour gs et xdvi, il faut utiliser des options speciales (sur ma machine, ce sont des alias). En effet, ils sont souvent configurés pour un papier de taille anglo-saxonne.
Ces options sont les suivantes :
gs -sPAPERSIZE=a4
xdvi -paper a4
ghostview -a4
Pour que dvips convertisse les documents dans un format papier a4, il faut
specifier dans le fichier config.ps (le chemin varie en fonction des versions
de LaTeX) : /usr/lib/texmf/dvips/config.ps ou .dvipsrc
@ a4 210mm 297mm
@+ ! %%DocumentPaperSizes: a4
@+ %%PaperSize: a4
@+ %%BeginPaperSize: a4
@+ a4
Sinon ajoutez à votre .Xresources
:
XDvi.paper: a4
Ghostview.pageMedia: A4
Tout d'abord, il faut vous procurer les pages de manuel Linux traduites en
français sur ftp.lip6.fr/pub/linux
Si vous utilisez une distribution RedHat ou Debian, celles-ci sont présentes sur le cédérom : il suffit de les sélectionner lors de l'installation.
De là, deux possibilitées :
export MANPATH=/usr/man/fr_FR
NB: fr_FR se remplace par fr_BE, fr_CA, fr_CH ou fr_LU selon le pays concerné.
export LANG=fr
man
ira chercher dans le «MANPATH» des pages en «LANG» par
défaut et se rabattra sinon sur des pages en anglais.
Vous pouvez vous le procurer sur son site original HYDRO-QUÉBEC
:
ftp.ireq-robot.hydro.qc.ca:/pub/ispell/francais-IREQ-1.3.tar.gz
ou sur :
ftp.lip6.fr/pub/ispell/francais
Un fichier LISEZMOI explique pas à pas et en français l'installation.
Aussi appelés «claviers Microsoft (tm)», ils ont trois touches de plus que les claviers normaux.
Comment s'en servir ?
En mode console, éditer french.map
et décommenter les lignes
en parlant !
De même pour french
(pour Xwindow).
Tout d'abord, un avertissement : ce paragraphe n'est destiné qu'aux francophones ne vivant pas en France, même malgré les modifications récentes de la loi !
En effet, en France, en Iran, en Irak et dans quelques autres pays totalitaires, l'utilisation de logiciels de cryptographie est considérée comme usage d'armes de guerre, ce qui est punissable par la loi !
Donc sautez ce paragraphe si votre législation locale ne permet pas d'utiliser des logiciels de cryptographie.
Premièrement, il faut se procurer pgp-international (à cause de
problèmes de patentes et de législation sur l'export d'armes de
guerre, il existe pgp-us et pgp-international, ce dernire étant
doté d'un algorythme encore plus puissant) sur :
ftp://ftp.ifi.uio.no/pub/pgp/
Ensuite, mettre dans votre répertoire maison, dans un sous répertoire .pgp les fichiers :
config.txt
language.idx
pgpdoc1.txt
pgpdoc2.txt
language.txt
fr.hlp
en.hlp
pgp.hlp
Enfin, éditer le fichier .pgp/config.txt
pour y rajouter :
Language = fr
CharSet = latin1
Lisez ensuite .pgp/fr.hlp
pour apprendre à vous servir de pgp !
Pierre-Charles David (pcdavid à club-internet.fr) vous donne ce truc :
Pour l'impression de texte simple, beaucoup d'imprimantes attendent des lettres en codage IBM (celui utilisé par MS-DOS).
Si le fichier est codé en latin1, on doit utiliser 'recode latin1:ibmpc' (à placer dans les filtres lpr de /etc/ par exemple), sous peine de voir imprimer des 'alpha' à la place de 'à', et autres choses du même genre.
Il existe d'autres utilisation au programme recode
: «ibmpc:lat1» ou
«lat1:ibmpc» (de ou vers MS-DOS) ou «applemac» pour Macintosh (tm).
Voici donc plus d'explications grâce à Pablo Sartxaga (srtxg à chanae.alphanet.ch) dans un message explicant la différence unicode/latin/cp :
DB> quand on lance "setfont" sans argument
DB> il semble qu'on obtienne le meme effet que setfont -u none
Normal et logique.
DB> --> en un mot la table de conversion "unicode" est desactivee
DB> ce qui transforme le "e accent aigu (dec 130)" en "théta (dec 233)"
Non. Il ne transforme rien du tout, il affiche tout simplemment sans
*aucune* transformation au contraire, à toi de t'assurer que la fonte
que tu charges possèdes les glyphes à la bonne place par rapport au codage
de caractères que tu utilsies (iso-8859-1).
Autremment dit si ta fonte n'est pas iso-8859-1 tu dois dire à setfont de
faire des mappings; en particulier s ic'est une fonte qui utilise l'encodage
DOS cp437 tu fais "setfont -u cp437 nomdelafonte". Moi par exemple j'aime
beaucoup la fonte t.fnt de la Slackware, et j'ai donc quelque part
dans /etc/rc.d/* une ligne "setfont -u cp437 t.fnt"
Ou alors tu modifies la fonte (il y a un soft qui fait cela avec
interface svgalib, et un autre qui permet de créer des images an ascii-art,
un fichier par caractère (256 fichiers donc), il te suffit alors de jongler
avec les fichiers pour les changer de place et régénerer la fonte).
Note cependant que le codage cp437 n'inclus pas tous les caractères de
iso-8859-1, notamment manquent quasi toutes les majuscules accentuées, et
les lettres ãõ necessaires en portguais. Tu peux toujours modifier la fonte
pour créer ces caractères manquants.
DB> sur ma slackware 3.2, a aucun moment setfont n'apparait dans les scripts
DB> de demarrage ni dans les ~/profiles et autres ~/.bashrc
Donc c'est la fonte dans la ROM de la carte video qui est utilisée.
DB> et pourtant cette
DB> conversion est effectuee correctement puisque j'ai les accents a l'ecran.
Je suppose que le kernel presupose (à juste titre) que la fonte en ROM video
est au codage cp437.
DB> une fois que je lance "setfont -u none" je perds donc les accents.
Normal, car dès lors que tu charges une fonte t uest supposée savoir ce que
tu veux (au contraire de la fonte en ROM où tu n'as pas le choix).
Autrefois (du temps des 1.2.* et avant) le défaut de setfont était cp437
(et il n'utilsiait pas encore des tables unicode, mais on pouvait
switcher par \e(B et \e(K entre codage cp437 et iso (on peut toujours
d'ailleurs)), mais maintenant le défaut est "straight to font", pas de
conversion.
DB> j'en conclue que linuX utilise la police residente par defaut de
DB> la carte EGA/VGA
DB> [Q] --> comment retrouver cette police ?
il y a un programme (don't j'ai oublié malheureusement le nom) qui est
assez populaire auprès des possesseurs de certaines cartes graphiques chez
qui le switch X11 -> console bousille les fontes; il permet de faire un dump
sur un fichier; il faudrait donc que tu le lances avant de modifier la
fonte avec setfont. Le paquetage s'appelle quelque chose comme SVGATextMode
ou quelque chose d'approchant.
DB> [Q] --> quelle table appeler pour la remapper et ravoir les accents ?
setfont -u cp437 fontedos
ou sinon, si tu ne veux pas lancer setfont et tu veux donc garder la fonte
de la carte graphique; essaye un "echo -e \033(B" (l'ennuyant c'est que tu
dois le faire dans chaque console)
DB> (en general setfont -u def.uni (par exemple) renvoie une
DB> erreur : PIO_UNIMAPCLR: Invalid argument et je reste
DB> en caracteres "graphiques")
Ah ? Chez moi ça marche; quels kernel et kbd as-tu ?
Sinon je te conseille "cp437" plutôt que "def", ils font _presque_ la même
chose, mais "cp437" est visuellement plus agreable car il remplace les
caractères non présents dans la fonte par les lettres non accentuées si c'est
des lettres, C pour © et R pour ® et par un carré blanc pour le reste, ce qui
permtes de garder le formatage et la lecture agreables; "def" lui ne mets
totu simplement rien pour les caractères manquants, si bien que tu te
trouves avec des trous, ce qui est l'horreur si tu édites un texte par
exemple avec vi, puisque le curseur est affiché plusieurs caractères
à gauche à cause des caractères de largeur nulle :)
Essaye aussi la fonte "t.fnt", elle est assez jolie, totue en rondeurs, je la
trouve réposante, et quand je dois utiliser un PC avec les fontes style
courier par défaut je trouve ça très agressif je me demande comment ils
peuvent travailler avec :)
Lire aussi les articles de news : "FAQ - les accents français et Usenet" de F. Yergeau dans groupes fr.usenet.reponses et fr.usenet.8bits "ISO 8859-1 National Character Set FAQ" de mike à vlsivie.tuwien.ac.at dans comp.answers .
Rappellons que ncurses est un librairie C qui permet de manipuler facilement l'affichage en mode console texte : fenêtrage, lignes de saisie, édition de formulaires, couleurs, caractères «ALT» ascii semi-graphique ibm, comme sous dos...
Pour les programmes utilisant curses (comme lynx) David Sibley dit:
«La version standard de curses utilise le huitième bit pour la vidéo inversee (voir le flag _STANDOUT défini dans /usr/include/curses.h). Cependant, ncurses semble fonctionner en 8-bits et affiche le iso-latin-8859-1 correctement.»
Alors Denis BRAUSSEN (PostOffice à mail.dotcom.fr) répond à cette question :
«Pourquoi en utilisant ncurses 4.2 je n'arrive pas à saisir les accents français dans les formulaires ?»
Remarque: les distrib LinuX sont livrées en général avec la version 1.9.9e de ncurses, or il se trouve que la librairie form de cette version est BUGGÉE (problèmes de rafraichissement des fenêtres).
Ne pas utiliser la 1.9.9e donc si on veut travailler avec 'form' : ce bug est d'ailleurs clairement énoncé sur le site de nucurses, et je m'étonne que ce soit justement cette version qui soit encore livrée sur la plupart des distributions (RedHat 4.2, 5.0, 5.1, SlackWare 3.2, Debian 1.9) en tout cas.
Symptôme : la fonction wgetch() de ncurses renvoie les codes suivants :
C'est normal avec les polices iso-8859-1 !
Il faut installer les "locale" (ben oui, allez savoir pourquoi, sur la slackware 3.2 elles ne sont pas installées !).
Note: les 'locales' sont des fichiers qui vont modifier le comportement de certains programmes pour qu'ils s'adaptent aux «spécificités culturelles du pays ».
localedef -f ISO_8859-1:1987 -i fr_FR fr
Ceci créera l'entrée fr dans /usr/share/locale soit :
/usr/share/locale/fr
Ce répertoire devrait maintenant contenir les fichiers
LC_COLLATE
LC_CTYPE
LC_MESSAGES
LC_MONETARY
LC_NUMERIC
LC_TIME
setlocale(LC_CTYPE,"fr_FR");
Pour les programmes utilisant groff (comme man), utilisez le avec :
-Tlatin1
au lieu de :
-Tascii
Les vieilles versions de man utilisent aussi col, et le point suivant s'applique aussi.
Une belle discussion sur le thème de l'ISO-8859-1 et sur «comment
manipuler les caractères 8-bits» est disponible sur
ftp://grasp.insa-lyon.fr/pub/faq/fr/accents
Pour perl, si tout d'un coup après une mise à jour il raconte :
(guylhem@barberouge:guylhem)$ perl
perl: warning: Setting locale failed for the categories:
LC_CTYPE LC_COLLATE
perl: warning: Please check that your locale settings:
LC_ALL = "fr_FR",
LC_CTYPE = "ISO-8859-1",
LC_COLLATE = (unset),
LANG = "fr"
are supported and installed on your system.
perl: warning: Falling back to the "C" locale.
(guylhem@barberouge:guylhem)$
Essayez cette solution de Thomas Parmelan (Thomas.Parmelan à efrei.fr) :
En libc6 le format des fichiers binaires de définition des locales a (encore) changé : il faut les régénérer à partir des sources (WG15collection.tar.tz sur ftp.lip6.fr:/pub/linux/GCC par exemple) et des programmes "locale" et "localedef" qui sont fournis dans les sources de la libc.
Sinon tu peux également essayer ceci (c'est comme cela que ça fonctionne chez moi en libc-5.4.x) : »
unset LANG
unset LC_CTYPE
unset LC_COLLATE
export LC_ALL=fr_FR.ISO-8859-1